"L'essentiel est de participer"
(La devise de Pierre de Coubertin)

En 1896, à Athènes, lors des premiers JO, l'haltérophilie était déjà discipline olympique.

A l'époque, deux épreuves existaient : celle consistant à lever une barre à boules des deux bras ; la seconde à soulever une haltère à un bras.

A l'exception de 1904, l'haltérophilie ne reparut aux Jeux qu'en 1920 avec cinq catégories de poids (plume, léger, moyen, mi-lourd, super-lourd).
De 1928 à 1972, l'épreuve d'haltérophilie était fractionnée en trois épreuves : le développé, l'arraché et l'épaulé-jeté. D'autres catégories sont créées (coq, mouche, lourd, lourds-moyens) et, après 1972, le développé est supprimé.

Pour lutter contre le dopage entre les années 70 à 80, les instances internationales ont décidé d'appliquer des limites de poids au sein même des catégories de sorte à remettre les compteurs des records olympiques à zéro.

Le plus grand haltérophile de tous les temps et le plus connu est sans doute Naïm Suleymanoglu avec trois titres olympiques consécutifs chez les plumes (1988, 1992 et 1996).

166 nations sont affiliées à la Fédération internationale dont le siège se situe en Hongrie.

Pour la première fois dans l'histoire des Jeux, les femmes font leur entrée dans cette discipline à Sydney.